Pôle Activités physiques : Laure Sibué Maître d’armes au centre ressource

L’escrime dans ses différentes disciplines mobilise de nombreuses fonctions de l’organisme : mobilité, coordination, réflexe, vitesse, équilibre…

Véritable étape dans le parcours thérapeutique, les ateliers d’escrime s’adressent aux femmes opérées d’un cancer du sein, dès l’avis favorable d’un oncologue et d’un chirurgien.

Pourquoi l’escrime ? 

  • La pratiquante est pleinement protégée avec une tenue complète et un bustier ;
  • La position de garde en elle-même est une position d’ouverture au niveau du buste et des épaules ;
  • Il n’y a pas d’opposition, seulement un travail avec le maître d’armes donc pas de coup porté ;
  • Le sabre. Le choix de l’arme pour ces ateliers n’est pas anodin. En effet, avec ses parades hautes et ses gestes amples, il sollicite une réelle mobilité du bras et du buste. Ce qui permet de travailler les adhérences sans même sans rendre compte ;
  • Des séances hebdomadaire pour lutter contre l’isolement ;
  • Un « adversaire » masqué et un langage spécifique qui peut faire écho avec la maladie « parer, riposter, se battre, faire reculer ».

L’escrime est un sport de combat, qui sort les femmes de leurs maladies, qui leur apprend à parer et à riposter,qui leur réapproprie leur schéma corporel.